Algérie PosteLa Présidente de la Cour s’est opposée à la mise en liberté provisoire, pour les cinq accusés principaux dans cette affaire, suite à la demande introduite par la défense. Par conséquent, le procès a été reporté, au 28 juin prochain. Selon la même source, le dossier comporte plusieurs dépassements et infractions, qui ont permis à des dizaines de personnes d’encaisser des sommes faramineuses, estimées à plusieurs milliards de centimes.

Parmi ceux convoqués par la Cour, pour apporter leurs témoignages, on a relevé la présence de Mme. Ghania Houadria, l’ex-Directrice Générale d’Algérie Poste, qui a suscité la curiosité de l’assistance composée, principalement, de vingt prévenus sous contrôle judiciaire. Deux autres étant en fuite.

D’après les révélations, les imprimeries « fictives » ont encaissé un montant de 1300 milliards de centimes en espèce. L’affaire a été bien étouffée, au niveau de la direction générale d’Algérie Poste, afin de ne pas révéler les noms de ses cadres impliqués dans l’affaire.

Plus grave encore, et malgré les renseignements fournis, par le Centre Nationale du registre de commerce, censés aider à identifier les propriétaires des imprimeries, ils se sont avérées « inexistantes ». Les adresses déclarées dans les procès-verbaux dressés par le greffe, les raisons sociales de ces imprimeries sont inconnues.