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Volkswagen, numéro un européen du secteur, a reconnu en septembre avoir installé sur 11 millions de véhicules dans le monde depuis 2009 un dispositif de trucage des émissions polluantes.

L'affaire est vite devenue la plus importante crise jamais traversée par le groupe, lui faisant perdre jusqu'à un tiers de sa valeur en Bourse et poussant à la démission son président du directoire, Martin Winterkorn.

Volkswagen avait repoussé la publication de ses résultats annuels, initialement prévue en février, en raison des incertitudes sur l'impact financier du dossier et des négociations en cours avec les autorités américaines, à l'origine de l'affaire.

Jeudi, il a annoncé être parvenu à un projet d'accord avec les autorités américaines concernant près de 600.000 véhicules vendus aux Etats-Unis, qu'il devrait racheter ou modifier en indemnisant leurs propriétaires.

A la Bourse de Francfort, l'action Volkswagen, en forte baisse juste après la publication des résultats, a ensuite regagné du terrain et ne perdait plus que 0,83% à 126 euros à 16h10.

Pour rappel, le groupe Volkswagen a entamé des négociations avec le gouvernement algérien pour implanter une usine de montage de véhicules. Volkswagen-Algérie compte produire, selon son représentant local, la Polo classique, la Skoda Octavia et le pick-up Amarok pour le marché local et international. Le constructeur allemand compte procéder, à moyen terme, à la fabrication de pièces de rechange en Algérie avec d’autres projets.