Le 24 juillet 2014, peu après le décollage de l'appareil, le vol Ouagadougou-Alger s'était écrasé dans le nord du Mali, à bord se trouvaient 118 personnes: 54 Français, 23 Burkinabè, 8 Libanais, 6 Algériens, 5 canadiens et des ressortissants de plusieurs autres pays ainsi que six membres d'équipage de nationalité espagnole. Tous ont péri.
Les experts distinguent plusieurs causes déjà identifiées dans leur pré-rapport, selon une source proche de l'enquête. Selon eux, l'accident a été provoqué par la non-activation par les pilotes du système d'anti-givre des moteurs, suivie du décrochage de l'avion, un MD 83 du constructeur américain McDonnell Douglas, qui n'a pu être rattrapé par les pilotes. Cette cause avait déjà été identifiée par le Bureau d'enquêtes et d'analyse français pour la sécurité de l'Aviation civile (BEA), dans son rapport en avril.
Les pilotes pas préparés aux situations d'urgence. Or les experts notent que les deux pilotes n'étaient pas préparés face à ces situations d'urgence et n'avaient pas effectué de formation complémentaire sur simulateur, sur certaines procédures telles que le décrochage et la récupération. Selon leurs conclusions, les deux pilotes de Swiftair, tous les deux saisonniers, n'avaient pas volé pendant huit mois avant le crash, selon une source proche de l'enquête. A ce stade, aucune mise en examen n'est intervenue dans cette enquête.
Vol AH5017: Le manque de formation des pilotes espagnols de Swiftair mis en cause par les experts
Les experts désignés dans l'enquête en France sur le crash du vol AH5017 d'Air Algérie, dans lequel 116 personnes avaient péri, mettent en cause des lacunes dans la formation des pilotes de Swiftair dans leur rapport définitif remis aux juges.
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