La première vague d’expulsion, formée d'un groupe de 318 personnes, est arrivée samedi dans le centre d’accueil transitoire implanté dans la wilaya de Tamanrasset.
Le centre d'accueil de Tamanrasset constitue la dernière halte sur le territoire nationale avant la conduite des migrants nigériens vers la ville de Agadez au nord du Niger, a expliqué la présidente du Croissant Rouge Algérien, Mme Saïda Benhabyles.
D'autres vagues d'expulsion sont prévues dans les semaines à venir. Selon Mme Benhabyles, avant d’être conduit au Niger, les migrants nigériens sont d’abord regroupés dans des centres régionaux implantés dans les banlieues des grandes villes du nord, puis acheminés au centre d’accueil transitoire de Tamanrasset où ils recevront des vaccins et des soins médicaux en présence des services consulaires du Niger.
Pour rappel, le Premier ministre du Niger, Brigi Rafini avait avancé le chiffre de 3.000 personnes en majorité des femmes et des enfants, alors que Alger n'a donné aucune précision sur le chiffre exacte de nigériens en situation irrégulière, expulsés.
L’Algérie, première puissance économique de l’Afrique du nord, semble représenter le nouvel eldorado pour l’immigration subsaharienne. Ce phénomène, qui est nouveau pour les algériens, a malheureusement donné naissance à des comportements racistes alimentés par une presse acharnée.
Première vague d’expulsion des migrants nigériens en situation irrégulière
Alger a commencé à reconduire vers leur pays d'origine, des migrants nigériens en situation irrégulière. Le Croissant Rouge Algérien estime à plusieurs mois la durée de cette opération.
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Commentaires
Vous parlez d'expulsions alors que les officiels nigériens eux mêmes parlent de rapatriement, qui plus est concerté entre les deux pays sur la demande du Niger offusqué par la mort de ses ressortissants dans le désert dont la presse étrangère a fait état cette année.
PrécisionsLe chiffre de 3000 avancé par le premier ministre nigérien est sans doute destiné à minimiser le nombre de ses peu reluisants ressortissants en Algérie, car il sait pertinemment que le Niger est un grand exportateur de mendiants dans tout le Sahel. Dans un seul camp ils sont capables de se monter à un millier officiellement recensés (Boufarik, Guelma. Or ces mendiants se trouvent dans les 48 wilayas du pays, avec des pointes majeures dans les wilayas du sud. Je vous laisse donc imaginer le véritable nombre des Nigériens en territoire algérien, sans compter les naissances en Algérie sachant que les Nigériennes battent tous les records de fécondité avec 7,6 enfants par femme.
Quant aux comportements de rejet de la population, ils sont un signe élémentaire de conservation. Les Algériens très généreux au départ envers ceux qui se faisaient passer pour des réfugiés de guerre maliens ont fini par comprendre à quoi ils avaient affaire.
Au lieu de nous servir des articles lacrymogènes, la presse devrait s’interroger sur l’exploitation d'enfants en très bas age par des adultes, qui devraient être sanctionnés pour ce crime contre l'enfance.