aid_syrie.jpg
En Arabie saoudite, qui abrite les lieux saints de l’islam, les préparatifs de l’Aïd ont été perturbés par un attentat suicide sans précédent perpétré lundi soir devant la Mosquée du prophète (saws) à Médine, qui a coûté la vie à quatre gardes de sécurité. L’imam de cette mosquée, cheikh Abdelbari al-Thabiti, a vivement dénoncé un «crime odieux» perpétré par «une entité qui ne respecte plus les rites divins et la sainteté de la Mosquée du prophète».

L’émotion est d’autant plus grande que cet attentat s’est ajouté à une série d’attaques qui a ensanglanté les derniers jours du ramadan, à Bagdad, où au moins 250 personnes ont péri dimanche dans un attentat suicide à la voiture piégée. «Où est la joie de l’Aïd ?» s’interrogeait Haider, un habitant du quartier Karrada à Bagdad

Au Bangladesh, Samedi, une prise d’otages avait fait 20 morts dans un café fréquenté par des étrangers à Dacca, provoquant un choc considérable.

Le même jour, en Somalie, un bus a été touché par une bombe posée au bord d'une route à environ 20 km de Mogadiscio, tuant la majorité des passagers; Bilan final: 20 morts. La matinée, de l'autre côté du pacifique, un kamikaze à moto s'est fait exploser devant un commissariat de police en Indonésie, blessant un policier.

Toutes ses attaques ont été revendiquées par le groupe armé Daesh qui avait lancé un appel à multiplier les attaques durant le ramadan.

Au nord-est de la Syrie, attentat-suicide a fait 16 morts et 40 blessés... «J’avais prévu de rendre visite à mes proches et aux amis et d’emmener mes enfants jouer, mais on a décidé de rester à la maison», déplore Ahmed Nassif, un habitant d'Alep.