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Si pour le moment aucune organisation n'a revendiqué l'attentat, Reuters rappelle que la Turquie est en proie depuis plusieurs mois à une surenchère d'attentats, notamment dans le sud-est du pays, depuis la fin du cessez-le-feu entre Ankara et le PKK, le parti indépendantiste kurde.

Le PKK pourrait néanmoins être mis hors de cause: lors d'une conférence de presse le 22 août à Ankara, le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu a souligné sa volonté d'éradiquer Daesh des environs de la frontière turque, soit deux jours après un autre attentat meurtrier dans le sud-est du pays.

Le 20 août, une attaque terroriste non revendiquée mais que les autorités ont imputé à Daesh a causé la mort d'au moins 54 personnes dans la ville de Gaziantep, près de la frontière syrienne.