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Si aucune revendication n’est tombée pour l’attaque à la bombe qui a frappé une cérémonie de mariage le 20 août dans le sud de la Turquie, près de la frontière syrienne, le gouvernement turc a fait de Daesh son premier suspect.

L’attentat visait une cérémonie de mariage qui se déroulait en plein air dans la ville turque, qui est peuplée majoritairement de Kurdes.

Le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a indiqué que le groupe armé Daesh était «vraisemblablement l’auteur» de l’attaque. Il a ensuite assuré qu’«il n’y a pas de différences entre Daesh», le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et Fetullah Gulen, le cerveau présumé de la tentative manquée de coup d’Etat militaire du 15 juillet.

Le Conseil suprême de la radio et de la télévision (RTUK), organisme d’Etat qui gère les médias en Turquie, a suspendu toute diffusion d’informations sur l’explosion meurtrière, afin de ne pas favoriser un sentiment de «peur dans la communauté». Le RTUK a également assuré que la publication de telles informations pourrait «servir les buts des organisations terroristes» responsables de l’attentat.

Peu de temps avant l’attaque, le gouvernorat de la province de Gaziantep avait décrété, pour 15 jours, une zone de sécurité renforcée à la frontière avec la Syrie. La mesure faisait suite à une attaque à la roquette en provenance du territoire syrien, qui s’était abattue sur la ville de Karkamış.