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«En ce qui concerne nos opérations à Al-Bab (...) la coalition internationale a le devoir d'assumer ses responsabilités, notamment en matière de soutien aérien», a déclaré Ibrahim Kalin, porte-parole du président Recep Tayyip Erdogan.

Des rebelles syriens appuyés par l'armée turque tentent depuis plusieurs semaines d'enlever à Daesh son bastion syrien d'Al-Bab. Les forces d'Ankara ont essuyé la semaine dernière de lourdes pertes.

Seize soldats turcs y ont été tués par mercredi. Il s'agit de la journée la plus meurtrière pour l'armée turque depuis le déclenchement, en août, de son offensive dans le nord de la Syrie visant à la fois Daesh et des milices kurdes.

Selon le porte-parole de la présidence turque, 226 combattants de Daesh ont été «neutralisés» lors des dernières opérations en date dans le secteur d'Al-Bab. Lundi, l'armée turque a accusé Daesh d'avoir tué au moins 30 civils qui tentaient de fuir la ville du nord de la Syrie.

Le porte-parole de la présidence turque a aussi indiqué qu'un total de 44.000 personnes avaient été évacuées d'Alep-Est et acheminées vers des zones sous le contrôle des insurgés dans la province d'Idleb, dans le nord-ouest de la Syrie.

Un charnier contenant 21 corps a été découvert dans la partie qui était contrôlée par la rébellion dans la ville syrienne d'Alep, rapporte l'agence officielle Sana, imputant la responsabilité aux insurgés.

Ils ont été trouvés «dans des prisons qui étaient administrées par les groupes armés dans les quartiers de Soukkari et Al-Kallassé et ont été exécutés par balles à bout portant», a indiqué le chef des médecins légistes à Alep.

Sur le plan diplomatique, d'intenses efforts sont en cours pour mettre en place un cessez-le-feu en Syrie, a indiqué le porte-parole de la présidence turque.

Le président kazakh, Noursoultan Nazarbaïev, s'est déclaré lundi prêt à accueillir des négociations multilatérales sur le conflit syrien, dans la capitale de son pays, Astana. «Le Kazakhstan est prêt à accueillir toutes les parties pour des négociations à Astana», a dit le président kazakh au cours d'une visite à Saint-Pétersbourg, où il a rencontré son homologue russe, Vladimir Poutine.