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Daesh menace depuis longtemps les civils à al-Bab, tentant de les forcer à rester dans la ville, où les routes et les rues ont été bloquées par les barricades du groupe armé.

Parallèlement, un soldat turc blessé à al-Bab lors d'un affrontement avec Daesh le 21 décembre est décédé lundi 26 alors qu'il recevait des soins dans la province de Gaziantep, portant le bilan des soldats turcs tués en Syrie en une semaine à 17, a rapporté l'agence Dogan. Selon l'AFP, au moins 40 soldats turcs ont été tués en Syrie depuis le lancement, le 24 août 2016, de l'opération «Bouclier de l'Euphrate».

Seize soldats turcs ont été tués dans cette attaque de Daesh le 21 décembre à al-Bab, alors que les troupes turques et les rebelles syriens soutenus par Ankara luttent pour reprendre la ville des mains de Daesh, avait fait savoir le ministre turc de la Défense, Fikri Isik, le 22 décembre.

Il a ajouté le lendemain avoir reçu des informations selon lesquelles trois soldats turcs avaient été enlevés par des combattants de Daesh dans le nord de la Syrie, mais a affirmé que les autres informations sur cette affaire n'avaient pas pu être confirmées.

Le 24 août, les Forces armées turques ont lancé l'opération "Bouclier de l'Euphrate" contre Daesh et les Unités de protection du peuple kurde (YPG) syriennes, bras armé du Parti de l'Union démocratique kurde (PYD) syrien.

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que cette opération visait également à mettre fin au régime du président syrien Bachar el-Assad.

La Turquie a placé le YPG et le PYD sur la liste des organisation terroristes en raison de leurs liens avec le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan).