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Un citoyen canadien qui a perdu sa femme et ses deux enfants dans l’écrasement du vol AH5017 d’Air Algérie, le 24 juillet 2014, au Mali, est à la tête d’un recours collectif contre le transporteur algérien.

Le recours a été déposé ce matin, au palais de justice de Montréal, à la demande des familles des 116 personnes décédées dans l’écrasement.

Mamadou Zoungrana est un technologue de l’hôpital de Papineau (Montréal), dans le secteur Buckingham. Il avait acheté les billets de l’avion qui devait permettre aux membres de sa famille de le rejoindre à Gatineau (200 km Ouest Montréal).

Le recours collectif soutient que l’écrasement a été causé en raison d’une série d’erreurs commises par les pilotes de l’avion.

En autres, la poursuite allègue qu’ils ont intentionnellement choisi une trajectoire de vol passant dans l’œil d’une tempête tropicale.

Les familles prétendent que les pilotes n’ont pas réussi à effectuer les manœuvres nécessaires qui auraient permis à l’avion d’atteindre une zone sécuritaire. Notamment, ils n’auraient pas enclenché le dégivrage des réacteurs, une manœuvre qui aurait évité le décrochage de l’avion.

Les familles réclament des dédommagements financiers pour des préjudices moraux, traumatiques et psychologiques.

Cette action n'est pas la première dans le genre. Un autre résident canadien d'origine burkinabe, Bassirou Yameogo - qui a perdu sa femme et son fils dans l'écrasement du Vol AH5017- a tenté, en janvier 2015, d'obtenir 30.000 $ de compensations financières de Air Algérie.