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«Ces fonds aideront les Syriens à se défendre, à stabiliser les zones sous contrôle de l'opposition, à faciliter la fourniture de services essentiels, à contrer les menaces terroristes et faciliter les conditions d'un règlement négocié», indique la Maison-Blanche.

Selon la présidence américaine, les rebelles ne recevraient de l'aide qu'après un examen minutieux, destiné à s'assurer qu'ils ne sont pas des extrémistes liés par exemple à l'État islamique en Irak et au Levant (EIIL).

Le groupe, qui semble être aujourd'hui le principal mouvement armé combattant l'armée syrienne, mène aussi depuis quelques semaines une vaste offensive dans le nord de l'Irak, qui déstabilise grandement le pays et inquiète Washington.

«Si nous continuons de croire qu'il n'y a pas de solution militaire à la crise et que les États-Unis ne doivent pas envoyer de troupes combattre en Syrie, cette requête marque un pas supplémentaire pour aider le peuple syrien à se défendre contre les attaques du régime et repousser le nombre croissant d'extrémistes comme l'EIIL», affirme la Maison-Blanche.

Depuis le début du conflit en Syrie, en mars 2011, Washington s'est limité à offrir une aide non létale de 287 millions de dollars aux rebelles syriens. Cette assistance limitée, critiquée par les républicains, ne prend cependant pas en compte les coûts d'un programme secret à la formation des rebelles syriens modérés que gère la CIA en Jordanie.

Les 500 millions de dollars réclamés par le président Obama s'inscrivent dans une enveloppe de 1,5 milliard consacrée à une «initiative de stabilisation régionale».

Le milliard restant est destiné à aider les voisins de la Syrie -la Jordanie, le Liban, la Turquie et l'Irak- à renforcer leur sécurité intérieure, notamment en renforçant leurs frontières, et à faire face à l'afflux de réfugiés syriens sur leur territoire.