L’attaque, qui a également fait quatre blessés, s’est produite à l’aube contre un poste de contrôle des gardes civils qui aident l’armée nigériane à combattre le groupe armé. Selon Muhammad Kanar, responsable de la Nema pour tout le nord-est du Nigeria, les kamikazes seraient des adolescentes âgées de 9 à 12 ans.

Telle une machine de guerre, Boko Haram continue de massacrer dans le nord du Nigeria. Pas plus tard que samedi dernier, au moins 30 personnes ont été tuées et une vingtaine blessées dans des attaques menées par le groupe terroriste nigérian contre trois villages du nord-est du Nigeria, ont indiqué des groupes d’autodéfense, ce mardi.

Les attaques, qui ont eu lieu samedi, ont visé trois localités proches du village natal du chef de l’armée, Tukur Yusuf Buratai, dans l’Etat de Borno. «La plupart des morts ont été massacrés à la machette et à la hache», d’après Mustapha Karimbe, un garde civil, qui aide l’armée à combattre l’insurrection.

Les troupes camerounaises, nigériennes et tchadiennes prêtent main forte à l’armée nigériane dans la lutte contre Boko Haram, mais le groupe terroriste est toujours aussi meurtrier et semble avoir une longueur d’avance sur ses nombreux adversaires.