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Les attaques, qui ont eu lieu samedi, ont visé trois localités proches du village natal du chef de l’armée, Tukur Yusuf Buratai, dans l’Etat de Borno. «La plupart des morts ont été massacrés à la machette et à la hache», a déclaré Mustapha Karimbe, un garde civil, qui aide l’armée à combattre l’insurrection.

Depuis 2009, Boko Haram a fait plus de 17.000 morts et poussé 2,5 millions de personnes à se déplacer. L’organisation qui a vu le jour en 2002 est dirigée par Abubakar Shekau depuis 2009, date à laquelle elle s’est radicalisée. Elle n’hésite dès lors pas à commettre des massacres régulièrement dans le nord du Nigeria, terrorisant la population, pillant tout sur son passage.

Nombreux sont les experts qui affirment que la solution militaire à elle seule ne pourra pas vaincre Boko Haram. Selon eux, l’Etat du Nigeria doit développer le nord du pays, très pauvre, livré à lui-même, où le groupe armé fait des plus jeunes ses principales recrues. Désœuvrés et face au chômage, ces jeunes n’hésitent pas à rejoindre les rangs de l’organisation terroriste, qui leur promet monts et merveilles.