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«Les membres du gouvernement régional du Kurdistan et les forces de protection du pétrole de Kirkouk ont sécurisé les champs de pétrole des zones de Bai Hassan et de la zone de Makhmour», précise-t-on par voie de communiqué.

Plus tôt vendredi, le ministère irakien du Pétrole a menacé de saboter un oléoduc de la région de Kirkouk, ce à quoi les Kurdes ont réagi en prenant le contrôle de ces champs évalués par Bagdad à 400 000 barils par jour.

Cette offensive condamnée par Bagdad rajoute aux difficultés de créer un gouvernement d'union nationale capable de lutter contre les insurgés sunnites. Ces derniers ont lancé en juin dernier une offensive fulgurante contre l'État irakien, ouvrant une brèche dont les Kurdes ont su profiter.

Ils ont d'ailleurs annoncé jeudi leur volonté de tenir rapidement un référendum sur leur indépendance, en plus de demander la démission du premier ministre irakien Nouri al-Maliki.

Les Kurdes ont affirmé que le premier ministre était «hystérique», après qu'il eut accusé la province autonome d'être le quartier général des insurgés.

Dans la région de Kirkouk, un attentat suicide à la voiture piégée et l'explosion d'un engin artisanal ont fait 28 morts vendredi, dont des femmes et des enfants.

Du côté de Ramadi, dans l'ouest du pays, les combats ont baissé d'intensité après une violente offensive lancée jeudi par les djihadistes sunnites. Ces derniers occupaient depuis janvier quelques quartiers de Ramadi. Ils ont tout de même réussi à avancer dans l'ouest de la ville.