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39 hélicoptères Mil Mi-171 compléteront la flotte de l’armée de l’air, une fois modernisés à Ulan-Ude en Russie. Le nouveau prototype qui porte le nom de SuperHip est décrit comme un «tueur de chars». «On l'a vu désarmé il y a quelques semaines, puis armé depuis deux jours, le prototype de SuperHip destiné à l'armée de l'air algérienne semble bien avancé», écrit le site.

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Le nouvel appareil sera «équipé d'un système de protection active et passive Président-S». Le système de défense «Président-S» identifie automatiquement les lancements de missiles en direction de l’hélicoptère, brouille les missiles et crée des fausses cibles. Menadefense ajoute que «le Mi-171 portait aussi deux ports roquettes B-8V20A, deux paniers de quatre missiles 9M120 Ataka et une boule optronique».

En 2015, rappelle Menadefense, «39 Mi-171Sh ont été rénové à Ulan-Ude, leurs cellules ayant été rafraîchies, et leurs moteurs et systèmes avioniques changés». «Il semble que c'est le nombre de Mi-171 qui seront modernisés», a-t-il annoncé.

En recevant ces 39 SuperHip, l'armée de l'air s'équipera à prix raisonnable, explique le site d'information, «d'une escadre d'hélicoptères pouvant effectuer des patrouilles armées et viser des chars à une distance de cinq à huit kilomètres». «Ce qui en fait un moyen de support très appréciable qui complétera la flotte d'hélicoptères d'attaque de l'armée de l'air algérienne, qui compte 42 Mi-28 et une vingtaine de Mi-24 Mk-III modernisés», a conclu le média.

Lors de sa visite en Algérie en 2006, le Président Vladimir Poutine a donné un énorme souffle au partenariat stratégique signé entre l'Algérie et la Russie en 2001 à Moscou, en effaçant la dette militaire algérienne de 4,7 milliards de dollars. Profitant de l'embellie financière des années 2000 due au prix élevé des hydrocarbures, le pays a mené un vaste programme de réarmement, par l'acquisition de nouveaux équipements sophistiqués et la modernisation des plus anciens. La Russie a été le principal partenaire.

Selon l'Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SPIRI), l'ensemble des contrats passés avec la Russie en deux ans, entre 2006 et 2007, année pour laquelle l'Algérie a été classée comme le premier client importateur d'armes russes, s'élève à un montant total de 15 milliards de dollars. La livraison de la totalité des commandes se finalisera entre 2015 et 2020.

En 2011, selon la même source, l'Algérie a acheté des dispositifs de missiles, anti-missiles, de défense aérienne, des chars et des avions d'entraînement pour un montant de 13 milliards de dollars.