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Les choses vont vite dans le football. Samedi matin, l’Algérie était ultra-favorite pour remplacer au pied levé la Libye en tant que pays organisateur de la CAN 2017. Comme en 2013, les Chevaliers de la Méditerranée se sont désistés alors que la situation sécuritaire est toujours précaire au pays. Samedi soir, la mort tragique d’Albert Ebossé, tué par un projectile lancé par ses propres supporters à Tizi-Ouzou, a planté une sacrée épine dans le pied dans la candidature algérienne.

D’après Le Buteur, le comité exécutif de la CAF s’était entendu avant le drame pour attribuer la compétition à l’Algérie. Désormais, il y a fort à parier que l’assemblée attendra de voir les sanctions prises par la FAF (Fédération algérienne de football) avant de faire son choix. Président de la CAF, Issa Hayatou a dit attendre des "sanctions exemplaires".

Ghana, Ethiopie, Kenya,...
Si la LFP (Ligue de football professionnel) lève rapidement la suspension du championnat, la CAF sera aux aguets et recalera évidemment l’Algérie au moindre débordement. A moins que la Ligue 1 reprenne à huis clos..

Outre ses problèmes, l’Algérie doit également composer avec l’arrivée de plusieurs concurrents. Premier déclaré : l’Ethiopie, lundi. Le pays a déjà organisé trois CAN. A une autre époque (1962, 1968 et 1976). "Nous avons déjà deux stades prêts, à Addis-Abeba et Baher Dar", met en avant Junedin Basha, président de la Fédération éthiopienne, repris par la BBC. "La construction d’autres stades a atteint un bon niveau. Le gouvernement est réceptif et fera tout pour que la compétition ait lieu en Ethiopie".