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La mise à mort samedi en Arabie saoudite du cheikh chiite saoudien Nimr Baqer al-Nimr a suscité de violentes critiques de l'Iran.

Elle a aussi entraîné des manifestations, lors desquelles l'ambassade saoudienne à Téhéran a été en partie détruite et le consulat saoudien attaqué dans la ville de Machhad. Quarante manifestants ont été arrêtés à Téhéran et quatre à Machhad.

L'Arabie saoudite «exige le départ sous 48 heures des membres de la représentation diplomatique iranienne», a annoncé le chef de la diplomatie Adel Al-Jubeir lors d'une conférence de presse en soirée à Ryad.

Le ministre a dénoncé «les ingérences négatives et agressives de l'Iran dans les affaires arabes, qui entraînent souvent dégâts et destructions».

Les attaques contre les représentations saoudiennes en Iran constituent «une violation flagrante de toutes les conventions internationales», a-t-il dit en accusant les autorités iraniennes de n'avoir rien fait pour les empêcher.

Les relations entre l'Arabie saoudite et l'Iran évoluent en dents de scie depuis la révolution islamique iranienne en 1979. Les deux puissances régionales sont souvent en désaccord sur les moyens de régler les crises dans la région et s'accusent mutuellement de chercher à y élargir leur influence.