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Ces frappes visaient un convoi de Daesh circulant au sud de Falloujah reprise par les forces irakiennes le week-end dernier, a annoncé un responsable américain.

Une première estimation fait état d'au moins 40 véhicules détruits et au moins 250 combattants tués, soit un bilan parmi les plus lourds jamais enregistré par Daesh.

Le directeur de la CIA, John Brennan, qui s'exprimait sur l'attentat mardi soir contre l'aéroport d'Istanbul, où Daesh est le premier suspect, a reconnu mercredi que le combat contre le groupe armé serait encore long, et notamment contre sa capacité à inciter à des attaques à l'étranger.

«Nous avons fait, je pense, des progrès significatifs, aux côtés de nos partenaires de la coalition, en Syrie et en Irak, où la plupart des membres de Daesh résident en ce moment», a-t-il dit.

«Mais pour la capacité de Daesh à continuer à propager son discours et à encourager et mener ces attaques, je pense que nous avons encore du chemin à parcourir avant d'être en mesure de dire que nous avons fait des progrès significatifs contre eux», a-t-il ajouté.

Les forces irakiennes soutenues par la coalition américaine ont enregistré de nets progrès sur le terrain ces dernières semaines, avec la reprise en Irak de Falloujah le week-end dernier.


En Syrie, Manbij, dans le nord du pays, est depuis un mois la cible d'une offensive importante des rebelles syriens de la coalition arabo-kurde, qui tentent de reprendre la ville aux combattants de Daesh, avant de s'attaquer à la capitale de fait de Daesh, Raqa, selon les autorités américaines.

Toutefois, les forces rebelles continuent de subir des revers, le dernier en date mercredi à Al-Boukamal dans l'est de la Syrie, à la frontière avec l'Irak, où Daesh a repoussé leur assaut.