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Selon la police irakienne, l'attentat a eu lieu près d'un poste de contrôle de sécurité à l'une des entrées de Kadhimiyah, dans le nord de Bagdad, dimanche 24 juillet au matin, tuant 17 personnes, pour la plupart des civils. Au moins 20 autres personnes ont été blessées dans l'explosion. L'attentat a rapidement été revendiqué par Daesh.

Le 3 juillet, un attentat extrêmement meurtrier, le plus violent depuis l'invasion américaine de 2003, avait touché le quartier commerçant de Bagdad, Karradah. 300 personnes avaient alors perdu la vie après l'explosion d'une voiture piégée à une heure de grande affluence. L'attentat avait une nouvelle fois été revendiqué par Daesh.

Cette nouvelle vague d'attentats à Bagdad a incité le Premier ministre irakien Haider al-Abadi à limoger un certain nombre de hauts fonctionnaires chargés de la sécurité dans la capitale, y compris la tête du commandement des opérations à Bagdad.

La veille, le 23 juillet, Daesh a revendiqué un attentat suicide à Kaboul, en Afghanistan, qui a fait 80 morts et des centaines de blessés lorsqu'un kamikaze s'est fait exploser après avoir infiltré une manifestation pacifique de la minorité chiite hazara.