Deux des cinq accompagnateurs d'Hervé Gourdel ont été placés en résidence surveillée, d'après des sources sécuritaires. D'après l'agence de presse Reuters, un juge se penche sur leur éventuelle implication dans l'enlèvement de l'otage français, une semaine après sa décapitation par Jund al-Khilafa, un groupe lié à l'Etat islamique, en Kabylie.

Les compagnons d'Hervé Gourdel avaient déjà été placés cinq jours en garde à vue avant d'être remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Les enquêteurs s'interrogeaient sur une éventuelle complicité ayant permis ce rapt. Témoins de l'enlèvement, les cinq Algériens avaient eux aussi été retenus 14 heures par les ravisseurs avant d'être relâchés sans Hervé Gourdel.

En parallèle, Europe1 a évoqué mardi soir l'arrestation de deux personnes en Kabylie. D'après la radio, elles auraient été "capturées" à l'issue de "combats à l'arme lourde entre des militaires et des terroristes, près de Tikjda", la zone où Hervé Gourdel se rendait avec ses accompagnateurs lorsque l'enlèvement a eu lieu.