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L'opération militaire se poursuivra jusqu'à ce que tous les secteurs insurgés soient libérés, a insisté le général Zaïd Al-Saleh, excluant apparemment que les discussions entre la Russie et les États-Unis à Genève débouchent sur une solution négociée permettant aux rebelles de quitter leur enclave.

«La bataille d'Alep doit se terminer rapidement. Ils (les rebelles) n'ont pas beaucoup de temps devant eux. Ils doivent soit se rendre, soit mourir», a-t-il déclaré aux journalistes présents à Alep-Ouest.

La bataille d'Alep touche à sa fin en Syrie, a aussi affirmé lundi le directeur de l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), Rami Abdoulrahmane.

Selon lui, les rebelles se sont retirés des six derniers quartiers de la ville où ils résistaient encore, soit Boustane al-Qasr, al-Kalasa, Karam al-Daadaa, Ferdous, Jaloun et Jisr al-Haj. L'OSDH avait confirmé plus tôt la chute du quartier stratégique de Cheikh Saïd, dans le sud-est d'Alep.

D'après une journaliste de Reuters présente à Alep-Ouest, les bombardements des derniers jours sont les plus violents depuis son arrivée dans la grande ville du nord de la Syrie il y a plusieurs jours.

Le ministère russe de la Défense a indiqué lundi que les forces de Bachar Al-Assad contrôlent désormais 95% de l'ensemble de la ville d'Alep, selon les agences russes.

La chute d'Alep, qui semble désormais imminente, porterait un coup sévère aux espoirs des rebelles de renverser Bachar Al-Assad et renforcerait l'emprise de ce dernier sur le pays, sans pour autant rétablir son autorité sur l'ensemble du pays, comme en témoigne la reprise de Palmyre par le groupe armé Daesh dimanche.