Bensalah, le maître absolu de l'assemblée populaire algérienne, la deuxième personnalité de l'État; avait assumé, début avril 2019, la présidence temporaire de la république, après la démission de l'ancien président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression du mouvement populaire Hirak.

L'article 102 de la Constitution algérienne stipule que le président de l'assemblée assume temporairement la présidence du pays pour une période de 90 jours, pendant laquelle sont organisées des élections présidentielles auxquelles il ne peut se présenter comme candidat.

Le 19 décembre 2019, Bensalah a donc cédé la place à son successeur, Abdelmadjid Tebboune au élections présidentielles du 12 décembre 2019.

Après la passation des pouvoirs à Tebboune, il était prévu que Bensalah reprenne la présidence de l'Assemblée nationale, dont il est le président depuis 2002, Mais Alger a ensuite annoncé que Bensalah avait décidé de démissionner de son poste et de se retirer de la vie politique, tandis que des sources ont indiqué que sa santé s'était détériorée.

Bensalah rejoint ainsi sont maître, Abdelaziz Bouteflika, mort quelques jours seulement avant lui.

Détesté de la population, tout comme l’ancien président Bouteflika, sa mort ne suscitera que peu de commentaires en Algérie, aussi bien dans les médias que dans la rue, mis à part sans doutes, une certaine rancœur et mépris.