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De son vrai nom Abdelkader Aït-Ouarab, le général Hassan, aujourd’hui à la retraite, était jusqu’à fin 2013 à la tête d’une unité d’élite, le service de coordination opérationnelle et de renseignement antiterroriste (Scorat), qui a notamment mené l’assaut lors de l’attaque de Tiguentourine en janvier 2013.

Fin août 2015, le général Hassan a été arrêté et transféré à la prison militaire de Blida pour de nombreux faits qui lui ont été reproché: insubordination, création d’une organisation armée, rétention d’informations et détention d’armes à feu.

Son arrestation n’est pas sans rappeler les derniers événements qui entourent l'affaire du palais présidentiel de Zéralda le 16 juillet 2015: Tentatives d’attaque contre le président Bouteflika? Ou son frère Saïd Bouteflika ou un coup d’État avorté? Les hypothèses sont nombreuses en l’absence de toute communication, mais une chose est sûre, les répercussions ne se sont pas fait attendre! Le coup de massette est tombé sur le DRS.

Ainsi, et en plus du chef suprême des services de renseignements le général Mohamed Mediène, dit "Toufik"; trois autres poids lourds ont payé les frais: Le général-major Ali Bendaoud, responsable de la Direction de la sécurité intérieure et du contre-espionnage; le général Ahmed Moulay, chef de la Garde républicaine et le général Djamel Kehal Madjoub, responsable de la protection présidentielle. Tous sont limogés! et la Direction générale de la sécurité et de la protection présidentielle (DGSPP) est confiée à la Garde républicaine au lieu du DRS.