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C’est sur Facebook que les initiatives s’organisent. Après le piratage de la page "La dignité n’est pas dans la longueur de ma jupe", invitant les internautes à partager des photos de jambes pour dédramatiser l’affaire, une autre communauté s’est créé autour de la page "Journée de la jupe en Algérie".

"Suite à la polémique sur la jupe en Algérie, et surtout vu les réactions hostiles qui en découlent, nous organisons une journée de la jupe le 1er août", est-il expliqué dans la présentation.

"Nous ne militons pas pour la mini-jupe, mais pour défendre notre liberté de porter une jupe, celle de notre choix, longue ou pas, colorée ou pas, ample ou pas, avec ou sans foulard", poursuit l’animateur.

Depuis le 25 mai, la page partage avec ses 4 000 fans, des articles, caricatures et vidéos en lien avec l’affaire ainsi que des images d’archives d’Algériennes en jupe dans les années 1970.

Pour rappel, le 9 mai dernier, à Alger, une candidate à l’examen d’avocat (Capa) s'est vue interdite d'accès à l’université par l’agent de sécurité au motif que sa robe serait trop courte.

"Elle m’arrivait pourtant aux genoux et n’était pas moulante", rétorque la victime le jour même de l’incident. Qu’importe sa simplicité, le vêtement interdit en Algérie fait le tour du monde en quelques jours.