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Les explications du recteur de l’université d'Alger, qui a pris fait et cause pour l’agent de sécurité expulseur, ne semblent pas convaincre. «Le règlement n’oblige personne à porter le hidjab ou tchador. Mais il exige une tenue décente, aussi bien pour les filles que pour les garçons. Il faut comprendre que la faculté est un lieu de culture. La fille portait une mini-jupe, qui était au-dessus du genou, et non une robe», explique Mohamed Tahar Hadjar, alors recteur de la faculté d’Alger, fraîchement nommé ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

En réaction à ce nouvel épisode de la «polémique jupe» et aux propos du recteur de la faculté d’Alger, les internautes, solidaires avec l’étudiante, ont posté des photos de leurs jambes en signe d’indignation.

Paradoxalement, en France, une lycéenne de 15 ans s’est vue refuser l’accès à son établissement scolaire, les 16 et 25 avril, à cause de sa jupe jugée trop longue.