Coopération Alger - Paris

Le décret présidentiel concernant l’accord d’association pour le développement de l’énergie nucléaire et son utilisation à des fins pacifiques, ratifié par le Gouvernement de la République Algérienne Démocratique et Populaire, d’une part, et le Gouvernement de la République Française de l’autre, à Alger, en juin 2008, a été publié, hier, au journal officiel.

En vertu de cet accord, l’Algérie sera assistée dans la réalisation d’un institut algérien des sciences et technologies nucléaires et supervisera, avec les deux pays, les recherches dans ce cadre. Cet accord stipule également la participation des chercheurs et techniciens algériens dans les activités et recherches de l’autre partie.

NucléaireCet accord oblige Alger et Paris à s’assurer que les produits et équipements transportables, ne seront utilisés qu’à des fins pacifiques et non pour le développement ou la fabrication de bombes nucléaires. En vertu de cet accord également, tous les produits nucléaires transférés de Paris à Alger ou vice-versa, seront contrôlés par l’Agence Internationale de l’énergie atomique et soumis au système de garanties, appliqué par la communauté européenne de l’énergie atomique et l’agence internationale de l’énergie atomique.

Coopération Alger - Pékin

Pour ce qui est de l’accord d’association, ratifié par l’Algérie et la Chine, il comporte presque les mêmes clauses que le premier, à l’exception qu’il ne fait pas allusion à la question de la prospection de l’uranium. Il fait allusion, toutefois, à la recherche commune de métaux nucléaires, que ce soit en Algérie ou ailleurs ainsi qu’au traitement des déchets radioactifs. Ce qui a été mentionné, en clair, dans cet accord d’association avec la Chine, c’est la précision dans le choix des cadres algériens qui seront recrutés, ainsi qu’aux équipes mixtes qui s’occuperont des études et des projets, notamment ceux portant sur la transformation des produits nucléaires des réacteurs et le transfert de la technologie.

Il est à noter que l’accord d’association qui vient d’être ratifié avec la France et la Chine, vient compléter celui qui a été ratifié avec les laboratoires atomiques des Etats-Unis en 2007, portant sur le développement des potentiels des deux réacteurs nucléaires « Nour » à Alger et « Salam » à Djelfa, et sur le financement des programmes nucléaires algériens, qui ont des fins pacifiques, qui seront supervisés par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique.