Le gouvernement a pris "la décision définitive de reprendre ce complexe à travers le rachat des actions du partenaire français à leur valeur initiale", a répondu lundi le ministre du Développement industriel et de la Promotion de l'investissement, Amara Benyounes à une question d'un député de la Chambre basse du Parlement qui l'interrogeait sur la situation de certaines entreprises dans la région de Tiaret.

groupe français BTKPour expliquer les motivations du gouvernement, le membre de l'exécutif a mis en exergue le non-respect des engagements du groupe français, après la fin des délais fixés pour la réalisation des investissements engagés et des programmes de production, ainsi que pour la création de postes d'emploi.

Conclu en 2006 entre la Société nationale des véhicules industriels (SNVI) et le groupe français BTK, l'accord de partenariat prévoyait la participation du groupe français à hauteur de 60%, au capital de ce complexe spécialisé dans le montage et la commercialisation des carrosseries et des remorques, explique la même source.

Avant BTK, le gouvernement s'est engagé depuis plus d'une année dans une série de renationalisation d'entreprises dont des groupes étrangers détiennent des actions, en exerçant son droit de préemption.

Il s'agit entre autres d'Orascom Telecom Algérie -d'origine égyptienne- ainsi que des filiales algériennes d'ArcelorMittal -d'origine indienne- et de Michelin -d'origine française-.