Les médecins de l’hôpital Shiba à Tel-Aviv où était alité Ariel Sharon, ont informé les hauts responsables israéliens de la mort du bulldozer.

Ariel SharonLes responsables israéliens ont préféré attendre des jours meilleurs pour annoncer la nouvelle, mais l’information a fini par filtrer. Sharon était le bourreau du massacre de Sabra et Chatila au Liban en 1982. Il a été hospitalisé suite à une attaque cérébrale le 5 janvier 2006, et ses fonctions de Premier ministre ont été transmises à l’époque à son adjoint Ehud Olmert.

La dernière fois que les médias ont eu des nouvelles de Sharon, c’était début novembre 2009. A l’époque une journaliste israélienne avait eu les faveurs du médecin personnel de l’ancien premier ministre israélien qui lui avait alors raconté quelques détails croustillants sur la lente mort du bourreau israélien.

En janvier dernier, des proches et amis du bourreau ont marqué le quatrième anniversaire de l’attaque cérébrale qui l’a plongé dans le coma. Dov Weisglass, l’ancien conseiller diplomatique d’Ariel Sharon, a ainsi donné quelques informations officielles sur l’Etat de santé de Sharon. “Les signes vitaux de celui qui dirigea l’Etat hébreu de février 2001 à janvier 2006 restent bons, même s’il risque de ne jamais reprendre conscience.”

Selon Raanan Gissin, autre ami proche et ex-porte-parole d’Ariel Sharon, l’ancien chef du gouvernement et du parti centriste Kadima “n’est pas relié à respirateur artificiel mais a parfois besoin d’un masque à oxygène pour respirer la nuit. Il n’y a toujours aucun changement sur le plan physiologique. Son corps fonctionne mais il reste inconscient“, a-t-il expliqué. “Nul ne sait s’il entend ou pas.” Il ajouté qu’il rendait régulièrement visite à Sharon, âgé de 81 ans, à l’instar de la famille et du personnel de l’ex-général.