Les analystes économiques voient dans cette offre d'achat une façon pour Fairfax de faire fructifier son investissement. Le conseil d'administration de BlackBerry a approuvé les détails de la lettre d'entente.

Fairfax et BlackBerry se donnent six semaines pour conclure la transaction. D'ici là, BlackBerry a le droit de solliciter et d'évaluer des offres rivales.

BlackBerry racheté par FairfaxLes investisseurs, de leurs côtés, ne semblent pas s'attendre à une surenchère, puisque l'action est restée stable à bourse de Toronto, à 9,08 $. Sur le NASDAQ, l'action a gagné 9 cents à 8,82 $, ce qui est encore sous l'offre de Fairfax.

Le titre de Fairfax a, quant à lui, grimpé d'environ 1 %, à 420 $.

Le titre de BlackBerry était en chute libre lundi matin, après avoir cédé 16 % vendredi, quand l'entreprise de Waterloo (au sud de Toronto) a averti les investisseurs d'une perte colossale au deuxième trimestre de plus de 1 milliard de dollars et de la suppression de 4500 emplois, soit 40 % du personnel de la société canadienne.

Des rumeurs sur une possible vente circulaient depuis quelque temps. L'offre doit encore être approuvée par l'ensemble des actionnaires.