etat-islamique.jpg
L'annonce a été faite par le secrétaire d'État américain John Kerry au sommet de l'OTAN de Newport, au pays de Galles, où la montée en puissance et les exactions commises par l'État islamique figurent parmi les priorités en matière de sécurité internationale.

Réunis en marge du sommet, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni, de l'Allemagne, du Canada, de l'Italie, du Danemark, de la Turquie, de la Pologne et de l'Australie ont travaillé à élaborer une stratégie pour contrer les forces l'État islamique.

Bien que les États-Unis se posent en chef de file de cette coalition, il n'est pas question que la Maison-Blanche réengage ses forces dans une occupation de l'Irak, a prévenu John Kerry.

Par ailleurs, le Canada s'apprêtait à déployer plusieurs dizaines de militaires à Bagdad pour conseiller et aider les autorités locales à combattre l'État islamique.

Depuis plusieurs semaines, les troupes de l'État islamique détiennent le contrôle de vastes territoires qui s'étendent du centre de l'Irak jusqu'au nord de la Syrie, y compris la frontière entre les deux pays.

Les forces de l'État islamique, qui ont proclamé un «Khalifa» dans cette zone, sont accusées de se livrer à des massacres contre des minorités religieuses et de se livrer à de l'épuration ethnique dans les deux pays.