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Au moins 53 personnes, dont 17 civils, ont été tuées en moins de 24 heures dans de violents combats opposant à Aden, dans le sud du Yémen, des rebelles chiites aux partisans du chef de l'Etat, a-t-on appris lundi de sources médicale et militaire. De violents combats faisaient encore rage lundi.

Les combats, qui se poursuivent, se sont soldés depuis dimanche par «la mort de 17 civils et de 10 combattants des comités populaires» (partisans du président Abd Rabbo Mansour Hadi), a déclaré une source médicale. De son côté, une source militaire a fait état de la mort de 26 rebelles.

Les rebelles chiites et leurs alliés, des militaires fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh, qui s'étaient emparés l'an dernier de la capitale Sanaa et de vastes régions du nord et du centre, ont réussi début mars à avancer vers Aden. Ils ont pris le contrôle dimanche du siège de l'administration provinciale et se rapprochant d'un port.

De violents combats faisaient encore rage lundi, notamment dans le quartier d'Al-Moalla, où les rebelles et leurs alliés tentaient de prendre un port proche, selon des témoins.

Leur avancée se heurtait à la résistance de combattants des «comités populaires», ravitaillés en armes et munitions par une coalition menée par l'Arabie saoudite qui a lancé le 26 mars une opération militaire contre ces miliciens chiites soutenus par l'Iran