eiil-flag.jpgAlors que la Maison-Blanche affirme que M. Obama n'a pas approuvé une action militaire en Syrie, davantage de renseignements sur les militants seraient sans doute nécessaires avant d'aller de l'avant.

Des responsables du Pentagone ont élaboré des options potentielles pour le président, y compris des frappes aériennes.

Un responsable a affirmé que l'administration avait besoin de renseignements fiables en Syrie et a qualifié les vols de surveillance d'étape importante pour obtenir ces informations.

Deux responsables américains ont affirmé, lundi, sous le couvert de l'anonymat, que M. Obama avait approuvé les vols de surveillance, tandis qu'un autre responsable américain a dit tôt mardi qu'ils avaient débuté.

Le général américain Martin Dempsey, chef d'état-major interarmées, a affirmé mardi aux médias à Kaboul, en Afghanistan, que les États-Unis voulaient plus d'informations claires sur les militants en Syrie, mais a refusé de commenter les vols de surveillance.

«Assurément, le portrait que nous avons (de l'État islamique) sur le côté irakien est plus précis, a dit M. Dempsey. Concernant l'existence et les activités du groupe sur le côté syrien, nous avons certains aperçus là-dessus, mais nous voulons certainement en obtenir davantage pendant que nous travaillons sur la suite des choses.»

La Syrie a dit lundi être prête à aider à combattre la menace croissante du groupe extrémiste État islamique, tout en prévenant les États-Unis que des frappes aériennes de leur part sans l'aval de Damas seraient perçues comme un geste d'agression.