"Après analyse de la situation, la cellule de veille constituée d'experts de différentes spécialités, considère que le niveau de risque encouru par l'Algérie vis-à-vis de cette maladie (Ebola) est faible", a précisé le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière dans un communiqué.

institut-pasteur.jpgLes spécialistes de la commission sont chargés en premier lieu d’évaluer le dispositif en place. Pour rappel, Il existe déjà un plan national de riposte aux infections respiratoires depuis les épidémies de SRAS et de H1N1.

La commission se penchera aussi sur les éventuelles mesures de prévention à prendre pour l’Algérie, à savoir, la réactivation du dispositif de surveillance et d'alerte au niveau des postes de contrôle sanitaire aux frontières, aux aéroports et à l'ensemble des postes d'entrée terrestres pour les wilayas du sud. La sensibilisation et l'information des voyageurs, et la prise en charge immédiate d'éventuels malades en provenance du foyer épidémique.

Pour rappel, Le virus Ebola se propage dans l’Afrique de Ouest. Après la Guinée Conakry, c’est le Liberia, puis la Sierra Leone qui sont touchés. D’après la dernière fiche épidémiologique reçue par la Fédération internationale des sociétés de la Croix rouge et du croissant rouge (Ficr), 117 cas ont été détectés dans ces trois pays, dont 77 décès.