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La réunion de Yaoundé au Cameroun semble avoir été constructive. Les représentants des cinq pays ont fait des annonces de contributions pour atteindre un total de 8 700 hommes, notamment des militaires, des policiers et des civils.

Selon un communiqué, les cinq pays ont convenu que les contributions représentent les différents corps des armées et spécialistes civils nécessaires pour mettre en œuvre efficacement le mandat de la Force africaine de lutte contre Boko Haram. Un groupe restreint travaillera dans les jours qui viennent sur les détails de l’apport de chaque État, en plus d’élaborer le budget initial de la Force.

Pendant ce temps, le Tchad est déjà à pied d’œuvre et contribue à infliger de lourdes pertes au groupe terroriste. Déjà mardi, un accrochage entre l’armée tchadienne et Boko Haram avait constaté la mort d’au moins 200 membres du groupe au Nigeria.

Ce vendredi, ce sont au moins 109 membres de Boko Haram qui ont péri, alors que le groupe lançait, pour la première fois, un assaut contre le Niger voisin. Appuyée par les forces tchadiennes, l’armée nigérienne a violemment riposté.