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Alors que trois grands procès pour corruption font les gros titres (Sonatrach, Khalifa banque et Autoroute Est-Ouest), une nouvelle affaire de pots-de-vin a éclaté le 23 avril avec l’enquête déclenchée en Italie contre d’anciens dirigeants de la société AgustaWestland, à propos d’un contrat de vente d’une centaine d’hélicoptères.

Il s’agit du deuxième scandale impliquant des officiels algériens révélé en Italie. Le premier, en 2013, portait sur le versement de près de 200 millions d’euros par la société Saipem, filiale d’ENI, à des responsables algériens, dont l’ancien ministre de l’énergie Chakib Khelil, en contrepartie de contrats de plus de 8 milliards de dollars US.

Pour information, en Algérie, l’affaire Saipem fait l’objet d’une instruction judiciaire sous le nom de «Sonatrach II». Elle a débouché sur l’émission d’un mandat international à l’encontre de Chakib Khelil, en fuite.

Pour rappel, Chakib Khelil avait été épargné dans une première affaire, dite «Sonatrach I», dont le procès doit s’ouvrir le 6 juin.

Déclenchée début 2010, «Sonatrach I» et «Sonatrach II» sont le fruit d’enquêtes menées par le département du renseignement et de la sécurité (DRS).