«Le brigadier général est tombé en martyr lors d'une mission pour conseiller l'armée et les volontaires irakiens pour lutter contre les terroristes de Daech dans la ville de Samarra», à 110 km au nord de Bagdad, selon un communiqué des Gardiens de la révolution, l'armée d'élite du régime de Téhéran, publié sur leur site officiel.

Les obsèques du brigadier général Hamid Taghavi seront organisées lundi à Téhéran dans une mosquée située à l'intérieur du siège du commandement général des Gardiens de la révolution, a précisé cette source.

Téhéran a longtemps nié avoir une présence militaire en Irak, avant d'admettre avoir envoyé des armes et des conseillers militaires. Mais l'Iran ne participe pas à la coalition internationale anti-djihadistes menée par les Etats-Unis.

Les médias iraniens ont publié à plusieurs reprises des photos du général Ghassem Souleimani, chef de la Force Qods, une unité d'élite des Gardiens de la révolution, aux côtés de combattants kurdes irakiens mais aussi de militaires de l'armée irakienne et des groupes de miliciens.

Selon la presse iranienne, plusieurs militaires ont déjà trouvé la mort en Irak, mais aussi en Syrie, lors de missions pour aider les armées de ces deux pays contre les djihadistes.

Le gouvernement iranien (chiite) entretient des liens étroits avec les autorités de Bagdad (chiites). Le Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi, s'était rendu à Téhéran fin octobre, et le président du parlement iranien, Ali Larijani, vient de se rendre en Irak.