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Dans un message adressé à la nation à la veille de la commémoration du 61e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération contre le colonialisme français (1er novembre 1954), le chef de l'Etat a ainsi implicitement répondu à l'appel de l'opposition qui jusque-là considère les précédentes commissions de contrôle et de suivi des élections comme étant des institutions au service du pouvoir et par conséquent "impartiales".

En direction de l'opposition, Bouteflika a promis d'attribuer un rôle actif, lui garantissant la saisine du Conseil constitutionnel. Une démarche qui sera, selon le président, un gage nécessaire pour la légitimation des institutions et la réhabilitation d'un climat politique serein.

Durant les précédentes échéances électorales, l'opposition a toujours crié à la fraude et ce en dépit de la présence d'observateurs internationaux.

Quant au projet de révision de la constitution, les consultations ont été entamées en 2011 et se sont interrompues à plusieurs reprises, entre autres à cause de l’état de santé de Bouteflika.