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"Il semblerait et suite aux premières lectures et analyses des enregistreurs des données de circulation du train (boîtes noires), que le déraillement était causé par la vitesse élevée du train au moment de son engagement sur la voie déviée, qui a été enregistrée à 108 km/h alors que la vitesse requise sur une voie déviée est limitée à 30km/h", précise-t-on dans ce rapport.

Ecartant toute éventualité d'une défaillance technique des installations de la compagnie nationale des chemins de fer, le même document précise que "la voie ferrée et les installations de sécurité étaient en bon état de fonctionnement" et la "visibilité des signaux était bonne".

De ce fait, la commission d'enquête a émis "la supposition que l'accident est du à une erreur humaine (qui) serait due à une mauvaise interprétation de la signalisation par le conducteur du train ou bien une non observation des instructions mises en place au niveau du poste d'aiguillage (...) ou éventuellement à la conjugaison de ces deux probabilités".

Comme il ne s'agit que de résultats préliminaires, "l'enquête en cours devra déterminer les causes et responsabilités de l'accident", a-t-on conclu de même source.

Parallèlement à l'enquête menée par la commission ministérielle, une information judiciaire a été ouverte mercredi contre X pour "homicide et blessures involontaires".

Pour rappel, le train de la banlieue algéroise qui a déraillé à Hussein Dey, a causé la mort à une femme de 55 ans et des blessures à une centaine de personnes, dont au moins cinq dans un état grave.