Abdelaziz Chérif Benali, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, a déclaré à la radio que cette visite intervenait "dans le cadre du dialogue stratégique impulsé par les deux pays".

john-kerry.jpgDans la presse nationale. cette visite fait pourtant débat. Certains journaux s'interrogent en effet sur l'opportunité de cette visite en pleine campagne présidentielle, alors qu'Abdelaziz Bouteflika brigue un quatrième mandat malgré ses problèmes de santé et une contestation grandissante dans le pays.

"Que vient faire Kerry en Algérie ?", s'interrogeait ainsi le quotidien El Watan. Cette visite "ressemble à une maladresse diplomatique ou peut-être même à une erreur tactique d’appréciation", jugeait le journal, en ajoutant que "cela peut être interprété comme une caution au processus de maintien en cours".

"Le timing de cette visite n'est pas des plus heureux", observait pour sa part Le Quotidien d'Oran.

En réponse, Chérif Benali a souligné que John Kerry se rendrait directement au Maroc après sa visite en Algérie. "C'est la preuve que cette visite intervient dans un cadre bilatéral qui n'a rien à voir avec l'élection présidentielle du 17 avril", a-t-il déclaré.