La professeure de littérature, a été arrêtée lundi «en flagrant délit après avoir sorti une jeune fille de son pensionnat, l'avoir amenée jusqu'aux acheteurs et reçu de l'argent», a indiqué le ministre de l'Intérieur, Arsen Avakov.
L'enseignante de 52 ans «a fomenté pendant près d'un an son projet», a-t-il ajouté, précisant qu'elle avait été arrêtée à l'issue de quatre mois d'enquête.
Selon les forces de l'ordre, elle ne s'était pas intéressée à ce que deviendrait la jeune fille après cette vente (prélèvement d'organes, trafic sexuel, esclavage...).
Dans l'attente de son procès, la justice ukrainienne a décidé mercredi de la maintenir en détention jusqu'au 19 janvier, sauf en cas de paiement d'une caution d'environ 15.277 euros.
Lors de l'audience mercredi, il a été révélé que les «acheteurs» n'étaient autres que des complices de la police, qui avait été informée du projet de l'enseignante.
«Lorsqu'un acheteur s'est intéressé à la santé de l'enfant, laissant entendre qu'il s'agissait d'un prélèvement d'organes, elle a envoyé contre 37 euros des photos de la jeune fille et son carnet de santé», a écrit M. Avakov.
Avant de comparaître devant le tribunal, l'enseignante a clamé son innocence devant la presse. «Je ne reconnais pas ma culpabilité. Quelqu'un essaye de me piéger», a-t-elle lancé.
Ukraine: Un prof tente de vendre une élève
Une enseignante ukrainienne est maintenue en détention jusqu'à son procès pour avoir voulu vendre une ado de 13 ans. Elle espérait empocher plus de 15.000 euros.
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