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Le petit garçon de trois ans s'appelait Aylan Kurdi et il venait de Kobani, une ville de Syrie adossée à la frontière turque. Aylan Kurdi n'est pas mort, seul. Il s'est noyé en compagnie de son frère de cinq ans, Gulip, et de sa mère, Reham. Seul son père, Abdullah, a réussi à gagner la rive vivant.

Le voyage du petit garçon, qui a tragiquement pris fin sur une plage de Turquie, aurait toutefois pu le mener au Canada. La famille de l'enfant a effectivement tenté d'obtenir le statut de réfugié au Canada, selon sa tante et un député canadien.

La sœur du père de la famille décimée, Fatima, habite Coquitlam, en Colombie-Britannique (côte ouest du Canada), depuis plusieurs années. Elle tentait de parrainer la famille de son frère afin que celle-ci puisse la rejoindre en sol canadien.

La femme a approché le député de la circonscription New Westminster-Coquitlam, Fin Donnelly, en mars dernier pour qu'il l'aide dans ses démarches. «Elle s'inquiétait de la situation en Syrie et elle souhaitait aider sa famille à quitter le pays», a déclaré le député du NPD au réseau CBC, mercredi.

La famille a ainsi décidé de se tourner vers la Grèce. C'est ainsi qu'ils sont montés sur un bateau pour tenter de gagner l'île de Kos, en Grèce. Au total, 23 réfugiés syriens ont embarqué à bord de deux embarcations pour tenter leur chance sur la mer Méditerranée.