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Abdullah Kozan, qui souffrait d'asthme et de diabète, avait été admis pour la première fois dans cet hôpital en 1968 pour de simples maux de tête, alors qu'il effectuait son service militaire dans une garnison de l'ancienne capitale impériale ottomane. Il ne l'a depuis jamais quitté parce qu'il n'avait «aucun autre endroit où aller et s'entendait très bien avec le personnel de l'établissement», ont confié des employés à Dogan.

A la fin de chacune de ses hospitalisations, il y était automatiquement réadmis comme un nouveau patient, ont-ils expliqué. «Il faisait partie de l'hôpital. Nous le protégions parce qu'il avait la carte verte (équi. carte Chifa en Algérie). Mais nous n'avons pas pu le sauver lorsque son état s'est dégradé au deuxième jour de la fête de l'Aïd (vendredi dernier)», a raconté un des salariés de l'hôpital.

L'agence Dogan a publié mardi une photo non datée de son plus ancien patient, assis sur son lit dans un pyjama gris et bordeaux, un docteur à ses côtés.