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La construction de ce mur va permettre d’empêcher les Tunisiens de rejoindre la Libye. En effet, selon le secrétaire d’État chargé de la sûreté nationale, plus de 3 000 Tunisiens ont rejoint la Syrie, la Libye ou l’Irak pour combattre dans les rangs de groupes djihadistes. Sans compter ceux qui se rendent dans ces pays pour se parfaire en combat. C’est le cas notamment de Seifeddine Rezgui, le tueur de Sousse, qui s’est formé au maniement des armes en Libye.

La frontière entre la Tunisie et la Libye est très poreuse. Il existe plusieurs points de passage et des zones tampons entre les deux pays. Les zones tampons s’étendent de la ville de Ras Jedir au nord à celle de Larzat au Sud. Cette frontière est ponctuée de zones de contrôle des autorités locales. La construction de ce mur devrait s’achever avant la fin de l’année 2015.