Les deux parties, tunisienne et algérienne, ont également mis en avant l'instauration d'une tradition de concertation continue sur les questions d'intérêt commun dont en premier lieu la crise libyenne, ont rapporté certains médias tunisiens.

Admettant l'impérative de renforcer la communication entre les deux pays voisins, le Premier ministre tunisien a cherché avec son homologue algérien les outils et mécanismes susceptibles de faire face à une série de défis régionaux dont le terrorisme, le crime organisé et la contrebande.

"Le choix de l'Algérie pour premier déplacement du président tunisien Béji Caïd Essebsi et du Chef du gouvernement Habib Essid depuis leur prise de fonctions reflète le niveau des relations entre les deux pays", a noté le chef de l'exécutif Abdelmalek Sellal.

Selon Sellal, une "volonté sincère" anime les dirigeants des deux pays afin de "raffermir davantage les liens séculaires entre les deux peuples". Et d'insister que l'amplification des risques sécuritaires sur toute la région "nous ordonne de bien renforcer la coordination, la concertation et l'action commune".

Des rencontres et séances de travail entre la délégation officielle tunisienne et son homologue algérienne ont abouti à la signature d'une série de conventions et accords de partenariat dans divers domaines.

Il s'agit entre autres de la réactivation de la commission mixte tuniso-algérienne du tourisme et de l'artisanat prévue pour la semaine prochaine. De plus, la Tunisie s'engage à améliorer les services dans les dix postes frontaliers sur les frontières entre les deux pays.

Les deux parties se sont penchées également sur l'éventuel lancement d'une ligne maritime touristique entre les deux pays dans une perspective de booster les flux touristiques dans les deux sens.