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Les images de bombardements diffusées par Amaq, l'agence officielle de Daesh, et qui circulent sur les réseaux sociaux, ne laissent aucun doute. La coalition occidentale menée par les Etats-Unis procède bien à des bombardements au phosphore à Raqa, ainsi qu'à Mossoul.

Depuis mars 2017, les Etats-Unis et leurs alliés ont lancé une offensive afin de reprendre la ville à Daesh. Utilisé entre autres par l'armée de l'occupation sioniste sur Gaza en 2009, le phosphore blanc crée un épais nuage blanc. Au contact de celui-ci, les êtres humains sont consumés jusqu'à l'os sans même pouvoir éteindre le feu avec de l'eau.

Un haut-gradé néo-zélandais de la coalition occidentale, le général Hugh McAslan, confirme et argumente l'information: «Nous avons utilisé des munitions au phosphore blanc afin de faire écran et de permettre aux civils de fuir en sécurité». C'est la première fois que la coalition reconnaît l'utilisation de telles armes dans des zones densément peuplées.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) a fait état de la mort de 23 civils, tués le 8 juin à Raqa par du phosphore blanc. Toujours selon l'observatoire, les munitions au phosphore auraient été lancées par des avions de la coalition occidentale.