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Maria Sharapova a expliqué que ce médicament lui était prescrit depuis 2006 pour «traiter des problèmes de santé récurrents, un déficit en magnésium, une arythmie cardiaque et des cas de diabète dans (sa) famille».

Principalement utilisé dans la prévention des infarctus, le Meldonium est classé parmi les hormones et modulateurs métaboliques (groupe S4) depuis le 1er janvier 2016.

Outre Maria Sharapova, plusieurs autres athlètes russes risquent d'être contrôlés positif au Meldonium, un médicament fabriqué en Lettonie et vendu dans les seuls pays de l'Est, a prévenu mardi le ministre des Sports russe Vitali Moutko.

Le Kremlin a regretté mercredi le contrôle antidopage positif de l'ancienne no 1 mondiale de tennis, insistant sur le fait qu'il s'agissait d'un cas isolé.

«Nous le regrettons mais dans le même temps, cette situation ne devrait pas être projetée sur l'ensemble du sport russe», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. «Cela ne devrait pas être présenté de façon à jeter le discrédit sur le sport russe, sur les formidables exploits de nos athlètes», a-t-il poursuivi: «Nous parlons ici de sportifs isolés, de cas individuels.»

Maria Sharapova a été «suspendue à titre provisoire à partir du 12 mars en attendant le déroulement de la procédure», a indiqué la Fédération internationale de tennis.