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Le président Déby Itno a condamné avec véhémence "cet acte horrible et barbare commis par ces illuminés" et promis que "cette forfaiture ne restera pas impunie".

Il a invité ses compatriotes, toutes couches confondues, au calme et à la sérénité et surtout à redoubler de vigilance et à coopérer efficacement avec les services de sécurité afin de neutraliser toute tentative de déstabilisation de leur pays.

"Le Tchad ne se pliera jamais devant un chantage terroriste", a déclaré le président Déby Itno, qui était à Johannesburg, en Afrique du Sud, pour participer au 25e sommet de l'Union africaine (UA), lors du double attentat.

Ce sont l'Ecole nationale de police et les abords du commissariat central de police, situé à quelques mètres de du palais présidentiel, qui ont été frappés, lundi, vers 09h00 du matin.

Le bilan provisoire publié lundi par le gouvernement faisait état de 27 morts, y compris les 4 terroristes, et 101 blessés.

Le gouvernement tchadien, qui a envoyé des militaires participer aux opérations contre la secte Boko Haram au Cameroun, au Nigeria et au Niger, a attribué les deux attentats suicides à ce groupe terroriste, premiers qu'ont connus N'Djamena.

L'Algérie a condamné avec la plus grande fermeté ces attaques terroristes. "Nous condamnons vigoureusement les deux attentats-suicide meurtriers qui ont ciblé ce matin le Commissariat central et l'école de police dans la capitale tchadienne N'djamena", a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

"Nous exprimons notre solidarité pleine et entière avec le gouvernement et le peuple tchadiens et présentons nos condoléances aux familles des victimes de ces actes terroristes", a-t-il poursuivi, réitérant "notre rejet et notre condamnation du terrorisme sous toutes ses formes et manifestations et notre soutien au Tchad dans sa lutte remarquable contre ce fléau".

"Nous saluons, à cet égard, l'engagement et les efforts déployés par le Tchad et les autres pays de la sous-région visant à développer une coordination étroite et une coopération plus conséquente à l'effet de déployer rapidement une force d'intervention conjointe multinationale capable de neutraliser le groupe terroriste Boko Haram qui constitue une sérieuse menace à la paix et la sécurité, non seulement pour la sous-région, mais aussi pour l'ensemble de notre continent africain" conclut le communiqué du du MAE.