Rappelons que les pays qui composent cette structure créée le 21 avril 2010 sont l’Algérie, le Mali, la Mauritanie et le Niger.

L’objectif de cette rencontre est d’évaluer la situation qui prévaut dans la sous-région du Sahel. Aussi, il sera question de l’application des dispositions prises pour la lutte contre le terrorisme et la criminalité. Lesquelles prévoient notamment des patrouilles mixtes. Cette réunion sera présidée par le Général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’ANP. La réunion donnera également lieu à un échange d’analyses et d’informations et à l’établissement du bilan des actions conformément à la stratégie de lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée adoptée par les pays membres.

Le temps fort de cette réunion sera la cérémonie de passation de la présidence du Conseil des Chefs d’Etat-major entre le Général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah et le Général de division Mahamane Touré de l'armée malienne. C’est la première fois que ce dernier prendra la tête du Comité. Son choix intervient au moment où la situation sécuritaire reste toujours préoccupante au nord du Mali. Mis en place en 2010 pour lutter contre le terrorisme à travers des patrouilles mixtes et des échanges d’informations, le CEMOC a peiné à démarrer correctement ses activités. A telle enseigne que certains lui prévoyaient une belle mort car n’ayant pas su prévenir la détérioration de la situation sécuritaire notamment au Mali.

Mais avec l’annonce de la création d’une nouvelle force par les pays de la région notamment ceux du G5, le CEMOC semble vouloir reprendre du service. En tout cas, c’est la deuxième rencontre du genre pour redynamiser cette structure après celle de janvier 2015, toujours à Tamanrasset.