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Les discussions iraient bon train concernant la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté sioniste sur le plateau occupé du Golan. Le ministre du Renseignement juif pense que Washington accédera à cette demande d'ici quelques mois.

Profitant des bonnes grâces du président américain Donald Trump qui vient de transférer l'ambassade des Etats-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem et de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien, l'Etat sioniste est entré dans des discussions pour que Washington reconnaisse sa souveraineté sur le plateau du Golan. Un territoire syrien dont une grande partie est occupée depuis la guerre des Six jours de 1967.

Le 23 mai, le ministre du Renseignement, Israel Katz, a ainsi déclaré à l'agence Reuters que les deux parties avaient fait du Golan un de leurs principaux sujets de négociation. Il a même affirmé que Washington accéderait «avec une forte probabilité» à cette demande, et ce, «dans quelques mois environ».

Territoire syrien, la majeure partie du plateau du Golan est sous contrôle de l’État sioniste depuis la guerre des Six jours en 1967. Le territoire a été annexé en 1981 après un vote de la Knesset juive, contre l'avis du Conseil de sécurité de l'ONU, qui considère l'annexion comme «nulle et non avenue et sans effet juridique sur le plan international».

Cette zone d’environ 1.200 kilomètres carrés, de 12 à 25 kilomètres de large, 67 kilomètres de long, constitue la seule frontière entre les territoires palestiniens occupés et la Syrie. Environ 510 kilomètres carrés restent sous contrôle syrien.

Déstabilisée par la guerre en Syrie, la partie du plateau du Golan occupée par les sionistes concentre des tensions croissantes depuis quelques mois, après des décennies de calme relatif. L'Etat sioniste y mène régulièrement des attaques qu'il justifie en disant répondre à des tirs de roquettes, de missiles ou d'obus attribués qui à la Syrie, qui au Liban ou à l'Iran.