etat-islamique-en-irak-et-au-levant.jpg
L'organisation proche de l'opposition syrienne ajoute que les insurgés ont également progressé près de la ville de Hama, tandis que les violences se multiplient dans l'ouest de la Syrie.

Les troupes gouvernementales ont mené d'intenses raids aériens dans la province de Homs et ont tué quatre personnes, selon un bilan provisoire qui pourrait s'alourdir, ajoute l'OSDH.

Cette «nouvelle bataille» des rebelles contre les forces gouvernementales est justement une réponse à ces violations du fragile cessez-le-feu partiel instauré depuis la fin du mois de février.

Ces groupes, réunissant des factions combattantes sous la bannière de l'Armée syrienne libre (ASL) et la puissante coalition Ahrar al Cham, précisent dans un communiqué qu'ils répondront «avec force» à toute attaque de l'armée syrienne contre des civils.

Le communiqué, diffusé par l'organisation rebelle Djaïch al Nasr, ajoute que les différents groupes ont décidé «la formation d'une cellule des opérations conjointes pour entamer la bataille en réponse aux violations commises par l'armée d'Assad».

Le chef de la délégation du Haut Comité des négociations (HCN) de l'opposition syrienne aux négociations en cours de Genève a appelé dimanche les rebelles à riposter aux attaques de l'armée de Bachar Al-Assad en accusant celle-ci de profiter de la trêve en cours pour regagner du terrain.

Des membres de l'opposition syrienne ont précisé que les pressions s'accroissent pour une décision rapide de sortie des négociations organisées sous la médiation de l'émissaire onusien Staffan de Mistura.

Les opposants font valoir qu'aucun progrès n'est perceptible concernant une transition politique.

L'arrêt partiel des hostilités, qui est entré en vigueur le 27 février, a été l'objet d'un accord grâce à la médiation de la Russie et des États-Unis. L'accord ne concerne ni le groupe armé Daesh ni le Front al Nosra lié à Al Qaïda.